[TEST] Valkyrie Profile 2 Silmeria

Une oeuvre sans aucune comparaison sur 128 bits!!
Il est à la PS2 ce que Valkyrie Profile Lenneth est à la PS1: un jeu unique.
Une esthétique magistrale, un scénario bien narré et une composition musicale de Sakuraba qui ferait presque oublier que l'homme est humain avant tout.
Un titre inoubliable qu'il ne faut pas manquer (au même titre que Xenosaga 3 sur le même support)!!


De profil, en pleine face.

Pas facile de se distinguer pour un RPG PS2 dans le véritable tsunami qui a déferlé sur cette console en 2006, après des années de vaches maigres. On ne s'en plaindra pas, à vrai dire on en redemande quand surgit en version USA la suite d'un des jeux les plus côtés de la vieille PlayStation 1. Valkyrie Profile, outre son nom à coucher dehors, c'est avant tout un caractère bien trempé avec des choix artistiques forts, avec ce savoir-faire du célèbre studio Tri-ace. Cela donne à la série une identité visuelle propre et des systèmes de jeux très originaux, qui, d'entrée, pourront conquérir ou dégoûter l'Amateur de RPG.
S'ouvrant sur une cinématique en images de synthèse ultra léchée, Square oblige, soutenue par une symphonie discrète, "Valkyrie Profile 2 - Silmeria" s'impose d'emblée comme la digne suite de son aîné. On replonge avec plaisir dans cette mythologie nordique sauce nippone. Toutes les bases du Jeu de Rôle japonais sont là, chaque personnage étant déterminé suivant quelques caractéristiques et compétences, et devant bien sûr s'équiper en vue des challenges qui l'attendent.
Premier choc, la représentation graphique particulière de VP : un décor 3D magnifique, vivant et bien détaillé, aux couleurs douces, mais dans lequel on évolue simplement sur un fil, dans une vue fixe de profil. La caméra suit latéralement tous vos mouvements. Cela donne des environnements riches, fourmillants d'animations, mais que le joueur ne pourra jamais explorer à loisir. D'où une certaine frustration pour les fanatiques d'exploration, mais pour celles et ceux cherchant un brin d'originalité, une sensation de fraicheur bienvenue. Classiquement on peut discuter avec les habitants, entrer dans les échoppes, les auberges et les bâtisses. L'angle de vue à la 3e personne permet de s'approcher au plus près des protagonistes, offrant un luxe de détails, dans les costumes en particulier.
Valkyrie Profile 2 privilégie les phases "Arcade" lors des déplacements dans les donjons, avec des interactions inhabituelles vis à vis des ennemis se balladant dans chaque lieu : on peut utiliser son rayon "photon" pour paralyser temporairement un adversaire dans un genre de bloc de crystal, évitant non seulement le combat mais utilisant le monstre "gelé" comme marche-pied et sauter dessus pour atteindre des plateformes autrement inaccessibles. Mieux encore, on peut se téléporter instantanément à la place de la cible en envoyant une seconde salve de photon, franchissant du même coup des obstacles, lourdes grilles ou larges gouffres. A vous les coffres, parfois piégés, emplis de trésors majestueux ! (enfin, du fric et de l'équipement surtout). La plupart du temps vous devrez également actionner des méchanismes simples (leviers, éléments de décors à déplacer ou à détruire) pour libérer la sortie. Voyons à présent plus en détail le moment que vous attendez toutes et tous, la gestion des combats.

Open-Baston.

Tranchant résolument avec la présentation figée lors de l'exploration des villages, le mode "combat" dans les donjons est, lui, réalisé entièrement en 3D et donne un contrôle total et dynamique au joueur. On bascule dans cet écran dès qu'on entre en contact avec un monstre, comme c'est la tradition depuis des millénaires dans les RPG japonais. On se retrouve alors dans un environnement vaste, une grande zone de baston faite de dénivellés, de passages étroits et de cul-de-sac. VP2 propose pas mal d'innovations, ou plutôt des améliorations de concepts déjà existants, qui rendent les affrontements passionants. Heureusement d'ailleurs, parce que des combats, vous allez en bouffer !
Vous dirigez un groupe de quatre héro(ïne)s, chacun attribué à un bouton du pad. Pour attaquer, rien de plus simple, il suffit d'appuyer sur le bouton correspondant au perso. Suivant l'arme employée et les compétences apprises, chacun d'eux enchaînera les bourre-pifs sur la cible désignée. Le joueur doit gérer deux critères essentiels : les points de vie de ses persos, évidemment, et les points d'action (AP) du groupe. Lorsque vous effectuez une action, attaque, lancement d'un sort magique (pas de points de magie dans VP2), utilisation d'une compétence ou d'un objet, vos points d'action décroissent. Tout se passe en temps réel : dès que vous vous déplacez dans le décor, les ennemis en font de même, et vous regonflez votre jauge d'Action.
Les zones d'attaques des combattants sont visibles, toute l'astuce des combats consiste à placer ses persos à portée de coups tout en évitant de se trouver dans l'aire d'attaque des monstres. Pour cela vos Héros peuvent effectuer des accélérations ("Dashing" avec le bouton R1). Ce mouvement est indispensable pour s'approcher sans risque des adversaires, ou s'éloigner d'un bond pour refaire son stock de points d'action. Le joueur peut aussi scinder son groupe en deux pour faire des diversions.
Il existe plusieurs archétypes de personnages, de l'épéiste à l'archer, en passant par le sorcier. Chacun met un temps plus ou moins long pour armer son geste, le joueur doit activer les attaques dans un ordre précis pour voir l'ensemble des coups arriver au même instant sur la cible, gagnant des bonus en dégâts et remplissant la jauge de "Soul Crush". Une fois cette dernière au maximum, les persos possèdant une arme le permettant peuvent alors enchaîner des coups spéciaux dévastateurs et spectaculaires. Autre intérêt de la chose, en brisant des pièces d'équipements d'une cible on récupère des objets et on peut également activer le "Break Mode". Ce système permet d'avoir des Points d'Action infinis pendant une courte durée, permettant de bourriner frénétiquement les attaques sur une pauvre victime.
Dernière nouveauté, et non des moindres, le concept du "Leader" dans le groupe adverse. Il s'agit d'un ennemi particulier, clairement identifié dans chaque affrontement. Une fois le Leader éliminé le combat s'arrête, quelquesoit le nombre de monstres encore vivants. On ramasse au passage divers bonus en items et des gemmes de cristaux magiques qui multiplient de manière exponentielle les points d'expérience gagnés en fin de baston. Ces cristaux servent aussi de monnaie d'échange pour acquérir des objets spéciaux, les "Sealstones", pierres mystiques donnant de gros avantages en combat.

Esprits, êtes-vous là ?

Les Sealstones se découvrent et s'activent uniquement dans les donjons. Ces pierres magiques augmentent par exemple les dégâts physiques ou élémentaires (feu, glace, etc), d'autres améliorent les soins ou le fric gagné en fin de bataille. Toutes les Sealstones ne sont pas bénéfiques, certaines contiennent des malus. Il faudra alors que votre groupe les transportent jusqu'à des endroits spécifiques dans les donjons, des autels nommés "Daïs", pour que ces pierres maudites diffusent leurs handicaps aux ennemis (caractéristiques diminuées par exemple). Avec suffisament de Gemmes vous pourrez acheter les Sealstones pour les retrouver dans tous les donjons. Toute une stratégie à mettre en place avant de rencontrer les Boss, d'autant plus que dans certaines parties des donjons tous les effets sont inhibés (y compris le rayon photonique et les Sealstones).
Valkyrie Profile 2 conserve une des meilleures idées du premier épisode, la présence des "Einherjar", ces esprits de Héros défuns. Tombés sur le champ de bataille en honneur aux Dieux, le sympathique Odin et toute sa clique de bras cassés, les Héros ne connaissent pas le repos éternel, malheureusement pour eux. Ils sont incarnés dans des objets leur ayant appartenus, la plupart du temps leur arme, traînant au fin fond des donjons humides. Vous aurez la possibilité de les "réveiller" lorsque vous tomberez sur ces artefacts, et de les recruter dans votre équipe. Une fois quelques niveaux d'expérience engrangés, vous pourrez les libérer pour qu'ils rejoignent (enfin) les cieux, et vous empocherez au passage des cadeaux-bonus de la part des Grand(e)s Patron(ne)s Célestes.
La gestion de l'équipement est prépondérante dans le jeu. Il existe neuf emplacements par persos, et c'est par l'intermédiaire des armes, armures et accessoires que vos personnages pourront acquérir la majorité de leurs compétences (l'autre partie étant obtenue automatiquement à chaque montée de niveau, suivant la classe du héros). Suivant son type un objet augmente des attributs (attaque, défense, intelligence...) et propose divers bonus (nombre d'attaques, pourcentage de protection contre des dégâts élémentaires ou les changements de status -poison, paralysie, etc-).
Les pièces d'équipements portent parfois des runes colorées (rouges, bleues ou vertes). Il en existe une vingtaine différentes et c'est en les combinant que vos Héros apprendront leurs compétences : regain automatique de vie, meilleure esquive ou résistance, dégâts augmentés contre certains types d'ennemis, etc. Y'a du boulot !

La colère d'Odin

Coté scénario, Valkyrie Profile 2 nous conte l'histoire d'Alicia, jeune Princesse du royaume médiéval de Dipan. Outre tous les problèmes habituels des jeunes filles de son époque (hérédité pesante et manque de perspectives d'avenir, songez que les tampons "Nana" n'ont même pas encore été inventés !), la Princesse souffre d'un syndrome bien singulier : son esprit est habité par une Déesse. Et pas n'importe laquelle, puisqu'il s'agit d'une des trois Valkyries, Silmeria. Pire, cette Divinité ne se gène pas pour prendre le contrôle du corps qu'elle habite (insérez ici votre jeu de mot salace), car Silmeria a mis Odin en pétard à la suite d'une sombre histoire de défiance et de traîtrise. Faut dire que les Dieux sont très souvent mesquins et tatillons.
Bref, notre Alicia/Silmeria erre dans la contrée, parlant toute seule, à la recherche de réponses aux questions qu'elle ne connaît pas, elle est mûre pour une émission de Jean-luc Delarue. Rapidement autour d'elle(s) va se constituer une troupe d'élite : un archer désoeuvré nommé Rufus, Lezard, un mystérieux Sorcier, Leone et Arngrim, des mercenaires aux motivations obscures. Plus une palanquée d'esprits réveillés par Silmeria. Tout ce petit monde révélera ses secrets au cours de l'aventure.
En explorant les petits villages alentours et en discutant avec les autochtones, on ne tarde pas à en savoir plus sur les événements qui secouent le royaume et les motivations des personnages. Chaque lieu apparaît en fonction de vos trouvailles sur la magnifique carte du monde, il ne faudra d'ailleurs pas hésiter à revenir visiter certains endroits pour découvrir de nouveaux lieux. Mieux, il est fortement recommandé de fréquenter régulièrement les échoppes locales pour y revendre tout le matos accumulé lors des descentes en donjons, puisque les marchands pourront, grâce à tout votre fourbi, fabriquer des armes et armures inédites et bourrées de bonus incroyables.
VP2:Silmeria est doté d'une solide durée de vie, probablement plus de 60 heures, mais n'évite pas quelques écueils. L'histoire reste très classique, univers médiéval oblige, et on n'évite pas une certaine routine (village-donjon-boss, village-donjon-boss...). Même si les voix anglaises passent bien, la synchronisation du doublage est complètement loupée : on entend souvent des personnages parler sans que leurs lèvres bougent. Cela donne parfois un effet comique pas forcément recherché par les auteurs ;-) En combat des personnages se trouvent parfois temporairement bloqué dans le décor, ruinant vos plus fines tactiques d'approche. La pilule la plus difficile à avaler provient des attaques kamikazes de certains adversaires, menant à un "Game Over" direct sans qu'on puisse réagir. Frustrant, mais heureusement rare.
Les batailles sont ultra-dynamiques et requiert une bonne dose d'astuce de la part du joueur (placement, gestion des AP et de l'équipement). C'est assurément l'un des points forts du jeu, l'autre concernant la partie visuelle. Sur le plan graphique et sonore le jeu en impose avec un niveau de détails poussé et une musique omniprésente sans être lourde. Ce Valkyrie 2 est donc dans le peloton de tête dans la riche production RPG de cette année, sachant qu'il manque encore quelques solides prétendants dans la liste (FF12, Rogue galaxy).

Pu que a attendre la sorti pour aller le ceuillir dans le rayon jeux video

Jamais 2 sans 3 (o_o)

Il a l'air bien =)

Titre : Valkyrie Profile 2
Titre original : Valkyrie Profile 2 - Silmeria
Genre : RPG
Année : 2006
Développeur : Tri-Ace
Editeur : Square Enix
Plate-forme : PlayStation 2

Sortie Japon : 22/06/2006
Sortie USA : 26/09/2006
Sortie Europe : 07/09/2007



La version française de Valkyrie Profile Silmeria s'illustre à travers ces nouveaux clichés. Attendu pour le 7 septembre dans nos contrées, ce second volet nous plongera dans la peau de Silmeria, la soeur de Lenneth, déjà croisée dans le premier opus. Pour vous donner une idée de la qualité globale du titre, qui s'avère être une franche réussite, n'hésitez pas à consulter le test du jeu.
http://www.webotaku.com/jeuxvideo/news.php?id_news=7291



VALKYRIE PROFILE 2

Nombreux sont les fanatiques absolus ayant chopé des ampoules en pagaille sur Valkyrie Profile, l’un des plus grands RPG de la PlayStation. Ce hit signé tri-Ace nous mettait dans la peau d’une Valkyrie du nom de Lenneth, l’un des personnages les plus emblématiques de l’univers du RPG. Mais je vous laisse vous faire votre propre avis sur ce soft en lisant le test de son adaptation sur PSP. Nous allons aborder maintenant le cas de sa suite très attendue sur PS2, ou devrais-je dire, sa préquelle, puisque « Silmeria » se déroule avant les événements de « Lenneth ».

Deux héroïnes pour le prix d’une

Commençons par faire un rapide point sur le scénario. Vous êtes Alicia, une jeune princesse timide et coincée, et plus exactement la fille de Barbarossa, le souverain de Dipan (qui connaîtra d’ailleurs un destin tragique). Elle incarne le stéréotype même de l’adolescente japonaise complexée, ce qui va évidemment soulever une question : pourquoi donc choisir cette chiffe molle pour personnage principal alors que l’on a eu affaire à l’invincible Lenneth dans le premier volet ? C’est là que le scénario fait preuve d’originalité : Alicia partage son corps avec Silmeria, la plus jeune des sœurs Valkyries. Plus exactement, l’esprit de celle-ci a été condamné par Odin à rester enfermé dans un corps humain à cause de son insolence envers les Dieux. Mais la force de caractère de la Valkyrie lui permet de s’exprimer à travers son hôte, ce qui se manifeste par un changement de personnalité sur le personnage d’Alicia qui devient alors autoritaire et nettement plus charismatique. Les deux demoiselles peuvent donc communiquer, et c’est ainsi que notre princesse accepte d’accompagner Silmeria dans sa rébellion.

Ceux qui ont eu l’honneur de parcourir le premier épisode auront noté que l’on a déjà aperçu la benjamine des sœurs Valkyries au cours de l’aventure. Cette dernière était enfermée dans un bloc de glace à l’intérieur du manoir de Brahms, ce qui nous donne un précieux indice en ce qui concerne le dénouement de VP Silmeria. Nous allons pouvoir découvrir les événements qui ont précédé cette sentence en suivant Alicia et sa « colocataire »…

Une mise en scène efficace

Une fois le DVD inséré, il n’y a pas longtemps à patienter avant de se faire une idée de ce que VP Silmeria a dans le ventre. Une sublime scène cinématique nous accueille gracieusement, en nous offrant des images et une animation d’une qualité rarement atteinte sur PS2. On peut y reconnaître Alicia qui tente d’échapper à une Valkyrie (on apprendra par la suite qu’il s’agit d’Arly/Hrist), en employant la force. La musique de l’illustre Motoi Sakuraba accompagne l’action avec panache (comme d’habitude vous me direz) et nous replonge dans l’atmosphère VP instantanément. Vient ensuite le superbe prologue, qui, s’il ne dégage pas forcément la même intensité que celui de VP (il faut admettre que c’est difficile d’y parvenir !), nous permet de faire connaissance avec Alicia, en assistant à son arrivée en ville en toute simplicité. Encore une fois, Sakuraba transforme cette scène « banale » en véritable chef-d’œuvre grâce à ses formidables compositions. Il n’y a pas à dire, on est bien dans un Valkyrie Profile.

Autant le dire tout de suite…

… avant que les admirateurs de Lenneth n’aient une mauvaise surprise. Nous passerons ainsi à la suite après avoir digéré ce qui constitue finalement la seule réelle déception concernant ce titre. Vous vous souvenez de ces instants touchants où la valkyrie méditait pour ressentir les derniers moments de la vie de ses guerriers « Einherjars » avant de les recruter ? En plus de transmettre au joueur une bonne dose d’émotions, cela permettait de connaître le vécu des personnages, de rajouter de la vie, de la profondeur à l’histoire de tout ce petit monde. Dans cet épisode, que nenni, Alicia/Silmeria n’utilise pas son don d’empathie à cet effet. Son pouvoir lui permet « seulement » de ressusciter des combattants (dont les âmes sont abritées dans le corps d’Alicia) lorsqu’elle entre en contact avec une arme abandonnée pour en faire des « Einferias ». Par ailleurs, ceux-ci n’ont pas la vocation d’être envoyés au Valhalla, mais de prêter main forte à la valkyrie, voire de retrouver une vie normale par la suite si celle-ci l’autorise…

Du coup, on n’assistera pas à l’une de ces fameuses scènes relatant l’histoire du héros mort au combat, ce qui nous fait perdre de vue l’aspect terriblement dramatique du premier volet. Au lieu de ça, Silmeria percevra brièvement quelques émotions imprégnées dans un objet, et cela s’avère fort dommage car il s’agissait de l’un des gros points forts de VP. De plus, ces guerriers secondaires n’apparaissent que dans les combats, afin de combler une éventuelle absence. Toutefois, leur design (tout comme leur efficacité) n’en demeure pas moins excellent, bien au contraire, certains Einferias sont même plus classes que quelques uns des personnages importants selon moi. Je précise que cette remarque négative n’intéresse évidemment que les joueurs ayant touché à Valkyrie Profile, les autres n’auront pas le recul nécessaire pour juger objectivement, ni pour regretter quoique ce soit. D’un autre côté, le jeu perd énormément de son intérêt si vous n’avez pas pris part à l’aventure de Lenneth.

Des personnages qui en jettent sérieusement

Néanmoins, tous les protagonistes principaux ont bien sûr bénéficié d’une psychologie plus pointue et appliquée, et leur histoire n’est pas en reste non plus. L’évolution de la double personnalité d’Alicia apporte beaucoup à l’aventure c’est un fait, mais les relations entre les différents héros sont elles aussi grandement mises en avant. Le splendide design de ces derniers, sublimé par la 3D impeccable du jeu, fournit la dernière touche pour véhiculer parfaitement les émotions désirées (non mais regardez-moi ces visages !). Le joueur n’aura pas d’autre choix que de s’attacher aux personnages, d’autant plus que de multiples cinématiques ponctuent régulièrement votre aventure pour fournir de nouveaux éléments à l’aide de dialogues particulièrement réussis (j’en profite pour féliciter le travail de doublage des acteurs).

Pour continuer dans les points positifs qui raviront les fans, sachez que certaines figures mémorables de Valkyrie Profile refont leur apparition, notamment Brahms, Aruze (Arngrim en US) et Lezard Valeth. Cela nous permettra, entre autres, d’en apprendre un peu plus sur eux. Les nouveaux personnages, par exemple Leone, Rufus ou Dylan, disposent quant à eux d’un charisme éblouissant, qui les rend tout aussi impressionnants que les héros susnommés.

Vive le scrolling horizontal

Nous arrivons au cas du gameplay. Ce dernier ne diffère pas de celui de VP. En ville comme en donjon, vous vous déplacez toujours en scrolling horizontal sur un plan unique, et ce n’est que lorsque vous atteignez des points particuliers (indiqué par des flèches) que vous avez la possibilité de basculer sur un plan différent, situé plus ou moins en profondeur. C’est là que vous vous dites : mais à quoi sert donc la 3D si le jeu se joue en 2D ? Eh bien… Elle sert tout simplement à rendre le tout plus agréable visuellement ! Les décors bougent en même temps que vos déplacements, avec une perspective plutôt bien gérée, mais je vous avoue que ne pas pouvoir les explorer plus minutieusement procure une certaine frustration. En effet, tous les paysages se révèlent d’une telle beauté et ont disposé d’une finition si ahurissante que c’est presque un crime de nous priver de s’y promener librement. Par contre, la carte du monde n’a pas bénéficié du même traitement de faveur en ce qui concerne l’esthétique… Il s’agit en tout et pour tout d’un plan où les diverses destinations sont symbolisées par des points. Par conséquent, adios la 3D, et finies donc les petites escapades dans les nuages façon Superman… Cela fait mal au cœur, surtout quand on imagine ce que ça aurait pu donner graphiquement.

A l’intérieur des donjons, le système ne change pas par rapport aux villes, mais la fonction de saut devient primordiale, et vous avez l’opportunité de tirer des rayons de glace. Ces actions demeurent fort utiles pour contrer vos ennemis. Je m’explique. Comme dans VP, des esprits maléfiques rodent et sont représentés sous formes d’ombres. Vous pouvez sauter par dessus pour éviter le combat, mais ce n’est pas toujours évident. Aussi, votre pouvoir a la capacité de les paralyser un court instant si vous parvenez à les toucher. Cela les transforme illico en blocs de glace, qui peuvent aussi servir à atteindre des plates formes trop élevées. Notez qu’en tirant une deuxième salve de glace sur un ennemi congelé, vous inversez votre position et celle du bloc grâce à une téléportation instantanée. Le jeu tire évidemment profit de cette nouveauté intéressante pour rajouter quelques défis lors de vos phases d’exploration. Enfin, si vous désirez affrontez cette créature, il suffit d’entrer en contact avec elle, ou de lui donner un coup d’épée.

Des combats aussi intenses… que votre entorse du pouce !

Voici enfin LA grande réussite de VP Silmeria. Les combats dans VP étaient déjà jouissifs, mais là, on atteint des sommets incommensurables de fun. Je ne m’attarderai pas sur l’aspect technique qui s’avère tout bonnement incroyable, autant pour le déluge d’effets spéciaux proposé, que pour l’animation impeccable. Tout bouge à merveille, c’est super beau, ça claque dans tous les sens, bref, n’importe quel amateur de RPG prendra son pied une fois le système de combat assimilé. Il faut savoir que les batailles se déroulent en deux temps. Votre équipe se retrouve tout d’abord dans une arène en 3D, dans laquelle vous vous déplacez librement, et où sont éparpillés un ou plusieurs monstres (à savoir que chaque groupe d’ennemis a un leader qu’il faudra abattre pour sortir de l’arène dans la foulée). Vous distinguez également leur champ d’action qui vous indique dans quelle direction et jusqu’à quelle distance peut frapper l’adversaire. A vous ensuite d’élaborer une stratégie d’approche en étudiant la topologie de la zone pour engager la joute proprement dite avec l’individu souhaité. Pour cela, vous avez la possibilité d’accomplir des dash, de diviser votre groupe en plusieurs équipes, d’employer des sorts de zone, de tendre un piège, etc. Vous pouvez aussi réaliser quelques actions de soutien, comme par exemple recharger vos AP ou utiliser un item.

Lorsque votre opposant est à votre portée (ou l’inverse…) l’affrontement direct commence. Vous reconnaîtrez alors l’interface de VP premier du nom. Ici, chaque personnage correspond à un bouton de la manette, et lorsque vous le sollicitez, le guerrier en question lance une ou plusieurs attaques en fonction du nombre de fois que vous appuyez et des AP disponibles. Il vous faut ensuite coordonner les attaques de votre équipe avec le bon timing - et trouver l’ordre correct - pour former un combo dévastateur qui, selon l’efficacité de vos coups ou le nombre de hits combo, déclenchera éventuellement le « Break Mode » ou le « Soul Crush ». Le premier consiste à bourriner comme un malade jusqu’à anéantir totalement l’adversaire (faites vous plaisir, mais attention aux crampes !). Le second déclenche une furie dévastatrice du plus bel effet de la part d’un ou plusieurs personnages lorsque vous appuyez sur l’un des boutons clignotant à l’écran. S’il suffit au départ de tapoter au hasard les boutons de la manette pour remporter la victoire, vous verrez qu’au fur et à mesure, un minimum de tactique devient nécessaire, et que les boss vous demanderont carrément une intelligence de stratège militaire (et probablement quelques séances de level up…). Lorsque vous avez démoli votre rival, vous retournez sur l’arène en 3D pour en entamer un autre, et ainsi de suite jusqu’au leader.

Un bilan ultra positif

VP Silmeria possède finalement très peu de défauts, et quasiment aucun pour ceux qui découvriront VP avec cet épisode. On peut reprocher au jeu d’être linéaire en comparaison de son aîné, mais le passionnant scénario et les héros fascinants rattrapent aisément cette lacune. Inutile d’aborder à nouveau le cas des graphismes ahurissants et de la musique prodigieuse made in Sakuraba. Par contre, il se peut que la difficulté assez élevée du soft pose quelques problèmes aux moins persévérants d’entre vous. Cette difficulté provient non seulement des combats parfois ardus, mais aussi des nombreuses subtilités dans le système du jeu. En effet, il existe de multiples compétences spéciales à assimiler grâce aux équipements que vous portez. Pour ce faire, vous devez trouver les combinaisons d'objets adéquates qui permettent de débuter l’apprentissage.

D’autre part le jeu incorpore un système de pierres magiques (Sealed Stones) qui prennent effet dans les donjons. Elles ont pour rôle d’attribuer un état plus ou moins bénéfique, soit à une zone géographique, soit à vos personnages, selon votre mode d’utilisation. A vous de décider si vous les transportez avec vous (pour un effet constant sur votre équipe uniquement), ou si vous préférez les déposer sur un réceptacle du donjon (ce qui affectera tous les êtres de la zone, ennemis compris, avec parfois des effets secondaires inattendus). Ces pierres sont parfois la clef de votre réussite dans un donjon. Vous comprenez donc que Valkyrie Profile Silmeria regorge de paramètres divers à gérer, ce qui ravira les plus hardcore d’entre vous. Enfin, la durée de vie plus qu’honorable du titre (entre 30 et 40 heures de jeu environ) saura vous offrir une aventure aussi captivante que magique. Votre total d’heures de jeu dépendra essentiellement de votre capacité à mettre toutes les chances de votre côté en maîtrisant à la perfection les possibilités du soft. Et il est fort probable que cela ne suffise pas, préparez-vous donc également à quelques séances de level up. Toutefois le génial système de combat fait passer la pilule avec plus de facilité que dans certains autres RPG autrement moins novateurs.
http://www.webotaku.com/jeuxvideo/article.php?art_id=466

Serieusement
Sortie Europe : 07/09/2007

Ses bien trop long lol je suis impatient se de la torture cette article dire que les japonnais vont se servir dans quelque jour j'ai une grand soif de RPG en se moment j'ai trouver ff12 pas a mon gout du tout mes Dragon Quest magique lol alors je suis plein d'esperence la


MERCI pour cet article

Merci comme les jap et les ricains, je suis servis et bientôt comme les français je le serais de nouveau....

Belle Chronique =)

Valkyrie Profile 2 : Silmeria se dévoile à nouveau avec une bonne flopée d'images. Aujourd'hui, il s'agit ni plus ni moins de 40 captures de la suite de Valkyrie Profile premier du nom (décliné sur PSP sous le nom Valkyrie Profile Lenneth), qui sera disponible sur Playstation 2 dès le 17 septembre prochain. Sans plus tarder, les voici :
http://www.jeuxvideo.fr/valkyrie-profile-silmeria-images-actu-77144.html

iil y a de beau graphisme je trouve cest une sorte de final fantasy mais sa semble styler (meme si c est pas troop mon style jprefere kingdom hearts)

luda60100 a écrit:

iil y a de beau graphisme je trouve cest une sorte de final fantasy mais sa semble styler (meme si c est pas troop mon style jprefere kingdom hearts)

Final Fantasy / Valkyrie Profile même éditeur mais développeur différent....

La sortie de Valkyrie Profile 2 : Silmeria sera peut-être une occasion de se réjouir de la rentrée. En attendant l'arrivée du jeu chez nous début septembre, les joueurs peuvent se rendre à cette adresse pour parcourir le site officiel européen, avec images et vidéo à la clé.
http://www.valkyrieprofile2.eu.com/